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Une rencontre entre Emmanuel Macron et Giorgia Meloni n’est « pas exclue”

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Comme Madrid, Paris a gardé le silence lorsque la post-fasciste Giorgia Meloni a prêté serment et est devenue officiellement Première ministre de l’Italie, ce week-end. Assez froidement, Emmanuel Macron s’était contenté de dire vendredi être « prêt à travailler » avec la leader d’extrême droite mais avait précisé qu’il ne la rencontrerait pas à Rome, où il se trouve ce dimanche à l’invitation du pape François, que si c’était « utile ».

Mais Olivier Véran, en sa position du porte-parole du gouvernement, s’est chargé de réchauffer l’atmosphère. « Rien n’est exclu à l’heure à laquelle je vous parle », a-t-il répété lors de l’émission politique de CNEWS, Europe 1 et Les Echos : « Il se rend au Vatican pour rencontrer le pape (…). S’il y a lieu qu’il rencontre la Première ministre, c’est à lui de le décider, et si les conditions ne sont pas réunies, ce sera pour une autre fois ».

« Maintenant qu’elle est Première ministre… »

Interrogé sur la caractérisation de « post-fasciste » à propos de Giorgia Meloni, Olivier Véran a par ailleurs considéré que celle-ci avait elle-même « dit beaucoup de choses et [leur] contraire ». Son parti Fratelli d’Italia était un « mouvement post-fasciste, c’est revendiqué par madame Meloni alors qu’elle était candidate. Maintenant qu’elle est Première ministre, elle fait partie d’une coalition. Si jamais sa politique devait se différencier d’une politique fasciste, à titre personnel, j’en serais forcément très satisfait », a-t-il expliqué.

Giorgia Meloni, officiellement entrée en fonctions dimanche, et son parti sont les héritiers du Mouvement social italien (MSI), parti néofasciste créé après la Seconde Guerre mondiale dont elle a repris, à la fondation de Fratelli d’Italia fin 2012, la flamme tricolore. Elle reconnaît encore aujourd’hui au dictateur Benito Mussolini (1922-1945) d’avoir « beaucoup accompli », sans l’exonérer de ses « erreurs » : les lois antijuives et l’entrée en guerre. Elle affirme aussi que dans son parti « il n’y a pas de place pour les nostalgiques du fascisme, ni pour le racisme et l’antisémitisme ».

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