Une marche blanche et « un combat pour changer la loi » sur les violences routières. Dimanche, les parents de Noé Guez-Auger seront en tête d’un rassemblement organisé à Antibes, en mémoire de l’adolescent de 16 ans tué par un chauffard dans la nuit du 24 au 25 juin. Avec la détermination que sa mort ne soit pas vaine. Car à leur douleur s’est récemment ajouté « un sentiment d’injustice », expliquent-ils à Nice-Matin.
Contrôlé en état d’ébriété et avec des traces de cocaïne et d’ecstasy dans le sang, le conducteur de 43 ans qui a percuté à vive allure la voiture sans permis de leur fils a été libéré sous caution. Après deux mois de prison. Et dans l’attente de son procès.
« C’est un acte volontaire »
« Il faut que la loi change. Le meurtrier de notre fils avait bu, s’était drogué. Et il a choisi de prendre le volant. C’est un acte volontaire. C’est un homicide volontaire », clament Marceline et Yvon Guez dans les colonnes du quotidien régional.
« Cette marche ne nous rendra pas Noé », mais « nous pouvons faire changer les choses et éviter que d’autres familles subissent la même horreur », expliquent-ils dans un communiqué transmis à 20 Minutes. Le rendez-vous est donné dimanche à 10 heures devant le Centres de ressources, d’expertise et de performance sportive (Creps) d’Antibes. Un symbole. Le jeune Azuréen venait d’intégrer l’équipe de France de tir sportif et figurait sur « les listes Espoirs du ministère des Sports ».