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Une enquête pour « provocation raciale” ouverte après une manifestation de « l’ultra droite » à Lyon

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Le parquet de Lyon a annoncé, mardi, l’ouverture d’une enquête pour provocation à la haine après une manifestation « de l’ultra-droite », vendredi, en hommage à la jeune Lola, tuée à Paris, et marquée par des slogans xénophobes.

L’ouverture de cette enquête s’effectue « dans le prolongement » du signalement effectué, lundi, par le préfet du Rhône au procureur de la République de Lyon. Elle a été confiée à la Direction départementale de la sécurité publique du Rhône, précise-t-il.

La manifestation, tenue vendredi soir dans le centre de Lyon, avait rassemblé 100 à 150 personnes, selon la préfecture. Des vidéos sur les réseaux sociaux, notamment sur le compte Twitter de « Remparts », avaient montré des personnes crier « immigrés assassins », rassemblées derrière une banderole « Justice pour Lola, l’immigration tue ».

Récupération politique

Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a indiqué que ce rassemblement avait été revendiqué par un militant s’identifiant sur les réseaux sociaux comme cadre de « Remparts Lyon », une structure héritière de l’association d’extrême droite dissoute « Génération identitaire ». Il avait en conséquence écrit, lundi, au président Macron pour demander la « dissolution immédiate » du groupe.

« Cet événement s’est déroulé dans le calme et n’a causé aucun trouble à l’ordre public. Notre collectif n’est en aucun cas responsable des slogans entonnés. Ils marquent le ras-le-bol général des jeunes Lyonnais face à l’insécurité et au laisser-aller de la municipalité », s’est défendu le groupe « Remparts » dans un communiqué de presse transmis mardi à 20 Minutes. Et d’ajouter à l’attention du maire écologiste : « Vous êtes les premiers responsables de l’insécurité, nous ne céderons jamais à vos pressions ».

Les circonstances de la mort de Lola, tuée à Paris le 14 octobre, et le profil de la suspecte, de nationalité algérienne et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), ont suscité de vives critiques à droite et à l’extrême droite.

A la suite de plusieurs manifestations, la famille de la jeune fille avait demandé, vendredi, que « cesse instamment, et soit retirée, toute utilisation du nom et de l’image de leur enfant à des fins politiques ».

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