Alors que l’équipe de France entamera la défense de son titre de champion du monde ce mardi face à l’Australie, les Bleus devront faire mieux que leurs devanciers en 2002.
Quatre ans après son sacre en Russie, l’équipe de France aborde la Coupe du monde dans la peau d’un favori. L’échec de l’Euro 2020, les résultats poussifs enregistrés ces derniers mois et les nombreuses blessures avec lesquelles doivent composer Didier Deschamps invitent certes à une évidente prudence. Et ce d’autant plus que l’histoire récente de la Coupe du monde ne plaise pas en faveur des champions du monde en titre.
L’Italie en 2010, l’Espagne en 2014 et l’Allemagne en 2018: les trois précédents champions du monde ont tous échoué dès la phase de poules au moment de défendre leurs titres. Un fiasco que les Bleus avaient également goûté en 2002, quatre ans après le sacre des troupes d’Aimé Jacquet au Stade de France. Les Bleus avaient débarqué en Corée du Sud avec certaines certitudes. La France pouvait notamment se targuer de compter dans ses rangs les meilleurs buteurs de Premier League, de Serie A et de Ligue 1.
Seule ombre au tableau, la blessure de Zinedine Zidane, touché à la cuisse lors du dernier match de préparation. L’équipe de France, qui s’appuie également sur la même défense qui avait étouffé le Brésil en finale quatre ans plus tôt, n’en est pas moins grandissime favorite pour le match d’ouverture face au Sénégal, qui dispute à cette occasion le premier match de son histoire en Coupe du monde. La chute en sera d’autant plus lourde.
Après Trezeguet, Henry trouve la barre
L’équipe de France réalise pourtant une solide entame de match et manque de peu d’ouvrir la marque. Las, la frappe de David Trezeguet trouve le poteau. A peine plus de cinq minutes plus tard, les hommes de Roger Lemerre se font surprendre après une accélération d’El-Hadji Diouf fatale à Franck Leboeuf. Après un léger cafouillage devant le but de Fabien Barthez, Bouba Diop inscrit le seul but du match.
Sonnés, les Bleus ont bien tenté de réagir mais Thierry Henry a trouvé la barre transversale peu après l’heure de jeu et Tony Sylva s’est pour le reste montré impeccable dans les buts des Lions de la Terranga. « Ce sont des choses qui arrivent. C’est vrai qu’on aurait aimé une entame beaucoup plus joyeuse », réagissait Roger Lemerre, alors convaincu que les Bleus redresseraient la tête lors des deux matches suivants…