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Squikit est-il l’assistant idéal, ludique et pratique, pour en finir avec le gaspillage alimentaire ?

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Mieux gérer ses achats alimentaires, éviter de gaspiller, prendre le chemin du zéro déchet tout en dépensant moins : une équation que nous sommes nombreux à vouloir tenter de résoudre… Las ! Pour en finir avec les produits sur-stockés, ceux que l’on jette car périmés, ceux disparus au fond du congélateur, mais aussi ceux que l’on a oublié d’acheter, place à Squikit. Lancée par trois jeunes Français, cette solution testée « 20 Minutes » risque bien de changer nos vies côté cuisine.

Trois biotechniciens dans la cuisine

Ils sont trois. Jean-François, Grégory et Benjamin. Des trentenaires, anciens collègues ayant travaillé dans une société de biotechnologie qui, un jour, voulurent lancer leur propre projet. C’est Grégory, jeune papa galérant pour la gestion des courses, qui a allumé la mèche. Comment répondre quotidiennement à cette question « qu’est-ce qu’on mange ce soir ? ». « Des budgets de plus en plus serrés, le fait de trop acheter, le gaspillage… nous avions tous les mêmes problèmes » se souvient Jean-François Quintard, l’un des trois fondateurs de Squikit.

Squikit ? Mot à valise associant « squirrel » (écureuil, en anglais) et kitchen, c’est celui donné à la solution que les trois acolytes ont trouvé pour nous simplifier la cuisine au quotidien. Elle se compose d’un assistant connecté avec écran LCD, de tags RFID (U-Tag), et d’une application.

Des puces sur tous nos aliments

L’idée est d’abord d’affecter à des aliments contenus dans une boîte ou un sac une puce RFID, (nommée U-Tag). Puis de les peser ou les quantifier. De les identifier dans l’application (qui répertorie 2.500 aliments). Et enfin de leur attribuer éventuellement une date de péremption. U-Tag, assistant et application communiquent en bonne intelligence. But : tenir constamment à jour l’inventaire des aliments dont on dispose. Une contrainte pour cela : chaque fois que l’on soustrait des pattes à leur paquet, des bonbons à leur boîte, ou des lentilles à leur bocal, il faut penser à peser la nourriture restante avant de la ranger !

L’assistant de cuisine Squikit a été imaginé par trois français. – Squikit

Une certaine discipline qui a cependant du bon. Car dès lors, l’application effectuera sa mise à jour. Il sera non seulement possible de connaître à tout moment l’état de ses stocks alimentaires, de disposer d’une liste de course automatiquement remplie des aliments qui viennent à manquer, mais aussi d’être alerté lorsqu’un produit atteint sa date de péremption.

Une mécanique simple à mettre en œuvre

Tout fonctionne simplement et rapidement comme nous avons pu le constater. Le plus long reste, au premier usage, de dresser l’inventaire de ce que renferment nos placards. « Il y a ceux qui veulent tout rentrer tout de suite, et ceux qui le font au fur et à mesure », constate François Quintard. Passés nos premiers bocaux de fèves, boulgour et nouilles tagués et rentrés dans l’application, la mécanique nous a semblé assez aisée.

Ainsi, la solution pourra sembler un peu contraignante lors de son installation, mais se fera ensuite vite oublier, n’imposant qu’un seul geste supplémentaire dans la cuisine : celui consistant à peser un contenant après chaque utilisation.

Squikit propose aussi ses propres récipients avec puce RFID incluse. – Squikit

Et bon point : les U-Tag (vendu 25 euros les dix) résistent au froid et à la chaleur. Ils supportent ainsi lave-vaisselle et congélateur. Et sont réutilisables. « On a des clients qui utilisent même de la pâte à fixe pour les coller sur des boîtes de lait maternisé », s’amuse François Quintard. Squikit fournit également des récipients spécialement conçus qui intègrent leur propre U-Tag. Un peu chers, ils sont vendus 80 euros les quatre (2 x 1,3 litre et 2 x 1,8 litre).

Si Squikit nous semble particulièrement utile et bien pensé pour gérer le contenu de nos placards de cuisine, son concept nous paraît moins pertinent pour gérer les stocks d’aliments frais, comme les fruits et légumes, dont on connaît généralement l’état des réserves.

Un nombre de recettes insuffisant

Petite déception : l’application Squikit ne propose encore que 50 recettes adaptées à l’inventaire de nos placards. La question « qu’est-ce qu’on mange ce soir ? » ne laissera que peu de possibilités de réponses, mais les fondateurs de Squikit promettent 150 nouvelles recettes prochainement. On imagine le potentiel formidable que Squikit pourrait constituer, associé à un robot Thermomix, Cookeo ou Silvercrest qui disposent de tonnes de recettes… Pas étonnant qu’un « grand groupe » se soit déjà rapproché de Jean-François, Grégory et Benjamin…

A 199 euros avec 10 U-Tag, Squikit semble pour le moment séduire les 24 – 40 ans. « Nous avons parmi nos clients pas mal d’étudiants. On constate aussi que les gens en couple, avec des enfants, sont séduits. Les hommes, un peu technos nous repèrent et leur compagne nous achète parce que leur partenaire nous a trouvés ! », constate François Quintard. Pour l’heure vendu sur le site de son fabricant, Squikit adaptera prochainement la vente à domicile. Et vise de se développer à l’internationale, notamment aux Etats-Unis ou le gaspillage alimentaire atteint des sommets. A raison de 422 grammes de nourriture jetée quotidiennement, les Américains gaspillent sept fois plus que les Français.

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