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On a frôlé un nouveau Knysna chez les Bleus en 2018 !

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Pour Didier Deschamps, les Bleus sont passés tout près de la catastrophe lors de la Coupe du monde 2018. Un fiasco digne de Knysna…

Didier Deschamps a sans doute vécu le pire moment de sa carrière sur la route de la Coupe du monde 1994. Conséquence de la défaite à la dernière minute concédée face à la Bulgarie synonyme d’élimination. « On se doit d’être aux Etats-Unis. Et c’est un désastre. Les années ont passé, mais c’est indélébile. Sincèrement, de me revoir dans l’état où j’étais sur le terrain, en larmes… Je ne pense pas que cela me soit arrivé une deuxième fois, a-t-il confié dans les colonnes de L’Equipe. C’était inconcevable avec deux matches à domicile. On ne va pas sortir la faute professionnelle, mais on n’a pas le droit. Ce jour-là, cela aurait pu s’arrêter pour nous, comme cela s’est arrêté pour beaucoup. » 

L’équipe de France a vécu une autre catastrophe en 2010 lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud lorsque les Bleus n’ont pas hésité à se mettre en grève pour protester contre l’exclusion de Nicolas Anelka suite à ses insultes contre Raymond Domenech. Et à en croire Didier Deschamps, un autre scandale digne du fiasco de Knysna a bien failli se produire en Russie lors du dernier Mondial.

Peut-être qu’on n’est jamais champion du monde

« Face à l’Uruguay, tout le monde nous voit déjà en demi-finales. Et attention, si on ne bat pas l’Uruguay (2-0), ce n’est peut-être pas aussi grave qu’en 2010, mais pas loin, parce qu’il y a l’affaire avec Adil Rami et l’extincteur. J’exagère en comparant à 2010, mais en cas d’élimination, cela aurait été une affaire importante », a-t-il ainsi raconté.

Récemment interrogé par Djibril Cissé, Philippe Tournon, l’ancien chef de presse des Bleus, avait souligné la fine psychologie de Didier Deschamps au moment de l’incident de l’extincteur.  « Il y a eu « des bagarres » dans les couloirs, des polochons, etc. Puis Adil Rami a pris un extincteur, pour asperger la troupe. Ca déclenche l’alarme. Les camions de pompiers arrivent. Évacuation générale. On se retrouve tous en short et en claquettes à 4h du matin. J’ai ma chambre à côté de celle de Didier Deschamps. Je suis descendu avec lui par l’escalier. Quand il est sorti, il a compris assez vite de quoi il s’agissait. Il était en colère, il l’a pas dit, mais je l’ai senti dans ses yeux, s’est-il souvenu. Et il a eu cette intelligence, parce qu’il a ce pragmatisme et ce sixième sens. En une fraction de seconde, il s’est dit : « J’ai été joueur aussi. Des conneries, j’en ai faites. Tout marche bien. On vient de battre l’Argentine. On est peut-être sur une voie royale. Si je leur rentre dedans, je vais peut-être casser quelque chose ». Il a compris ça, et c’est passé comme une lettre à la poste. Le lendemain, au petit déjeuner, Adil Rami a dit : « Bon, les mecs, c’est moi qui ai déconné. Excusez-moi ». C’était fini. Et si Didier n’a pas ce bon réflexe de prendre ça à la légère, peut-être qu’on n’est jamais champion du monde. » 

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