Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous.
L’info du jour
Les autorités russes ont assuré ce vendredi qu’une « colonne de civils » avait subi un bombardement ukrainien, dans la nuit de jeudi à vendredi, alors qu’elle franchissait le fleuve Dniepr qui borde Kherson. D’importantes évacuations de civils ont lieu ces derniers jours dans cette ville du sud de l’Ukraine, sous occupation russe mais que Kiev est proche de reprendre. « Ce bombardement nocturne aurait fait quatre morts dont deux journalistes qui se trouvaient avec la population », et 13 autres personnes blessées, a indiqué, dans un communiqué, le Comité d’enquête russe, en charge des principales investigations criminelles. Aucun détail n’a été donné à ce jour sur l’identité des journalistes tués, précise l’AFP.
L’armée ukrainienne a rapidement nié vendredi avoir visé des civils : « Nous ne touchons pas les infrastructures essentielles, nous ne touchons pas les localités pacifiques et la population locale », a affirmé à la télévision ukrainienne la porte-parole du commandement Sud de l’armée, Natalia Goumeniouk.
La phrase du jour
« Il n’est pas nécessaire d’attendre une quelconque perspicacité ou sagesse politique de quiconque au sein de l’Occident collectif, y compris de la part de Grande-Bretagne »
C’est ainsi que réagit, ce vendredi, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin à la démission, la veille au Royaume-Uni de Liz Truss du poste de Premier ministre. La Russie n’a donc guère espoir que le futur chef du gouvernement britannique, qui doit être désigné d’ici le 28 octobre, lui soit plus favorable dans la guerre en Ukraine. La veille, la diplomatie russe avait déjà raillé l’annonce de la démission de Liz Truss, après seulement six semaines au pouvoir ponctuées par une avalanche de crises. Sur le réseau social Telegram, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, évoquait notamment une situation “embarrassante” pour le Royaume-Uni.
Le chiffre du jour
1,5 milliard… C’est, en euro, ce que l’Union européenne projette de fournir, par mois, à l’Ukraine en 2023. Soit donc « un chiffre global de 18 milliards pour l’année prochaine (…), un flux de revenus prévisibles, stables et fiables », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, lors d’une conférence de presse, ce vendredi, à Bruxelles. « Il est important d’envoyer un signal à l’Ukraine », a estimé la cheffe de l’exécutif européen qui a chargé les ministres des Finances des 27 de développer le mécanisme approprié pour apporter cette aide.
Alors que l’économie ukrainienne est dévastée par huit mois d’offensive russe, Kiev évalue à entre trois et quatre milliards d’euros les besoins de financement mensuels du gouvernement. Ces trois à quatre milliards devraient être financés par l’UE, les Américains et les institutions financières internationales, a précisé Ursula von der Leyen.
La tendance du jour
« Région de Kherson : 88 localités reprises »… C’est le message posté ce vendredi, sur Telegram, par un conseiller de la présidence ukrainienne, Kyrylo Timochenko. Kiev revendique ainsi, ce vendredi, de nouvelles avancées dans cette région stratégique de Kherson, une ville du sud de l’Ukraine. Un précédent bilan, le 13 octobre, faisait déjà état de 75 villes et villages repris aux Russes. Kherson est la première ville importante à avoir été prise par les forces russes au début de leur offensive. Menacé de la perdre, Moscou veut en faire une “forteresse” et évacue en ce moment la population civile.
