L’Iran s’apprête à jouer la sixième Coupe du monde de son histoire. Un comble selon Sepp Blatter, président de la Fifa de 1998 à 2015.
Pour la sixième fois de son histoire, et la troisième consécutive, l’Iran va prendre part à la Coupe du monde de football à compter du 20 novembre, au Qatar. Un engagement qui aurait dû être remis en cause aux yeux de Sepp Blatter – l’ancien patron de la Fifa déplorant la répression sévère du régime iranien face aux manifestations pour les droits des femmes observées ces dernières semaines.
« On devrait exclure l’Iran de la Coupe du monde », claironne aujourd’hui dans les colonnes du média suisse Blick celui qui a régné sur le football mondial 17 années durant, entre 1998 et 2015, précisant qu’il aurait lui-même pris cette décision s’il était encore aux commandes de la Fifa. Une sortie qui fait suite à une autre déclaration choc, quelques jours plus tôt, d’un Sepp Blatter jugeant l’attribution du Mondial 2022 au Qatar comme « une erreur ».
Politiker zu Blatters Iran-Ausschlussforderung: «Hoffe auf Signalwirkung an den Bundesrat» https://t.co/hCIpFLQepE
— Blick (@Blickch) November 11, 2022
« Infantino n’a même pas le courage de répondre aux journalistes », tacle encore l’homme de 86 ans, qui ne manque jamais une occasion d’égratigner son successeur sur le trône de la Fifa. Malgré les polémiques, le Qatar s’apprête à accueillir bel et bien la 22e Coupe du monde de l’histoire. Et l’Iran en sera, confrontée à l’Angleterre, aux Etats-Unis et au pays de Galles lors de la première phase.