Mathieu Valbuena est revenu sur son retour au Vélodrome sous le maillot de l’OL en 2015.
Chouchou du Vélodrome lors de son passage à l’OM entre 2006 et 2014, Mathieu Valbuena est devenu un traitre aux yeux des supporters marseillais après son transfert à l’OL en 2015. Pour autant, « Petit vélo » n’a jamais cessé de clamer son amour pour le club phocéen. D’ailleurs, lors de son retour bouillant à Marseille sous le maillot lyonnais, le joueur de l’Olympicaos s’est dit soulagé de ne pas avoir offert la victoire au Gones en fin de partie.
« J’étais content que le ballon n’entre pas »
« J’ai toujours accepté mes choix. Quand j’étais à Lyon, j’ai toujours dit que mon club de coeur c’état l’OM, a-t-il confié au cours d’un entretien accordé à Winamax. A la fin du match contre Marseille, j’ai une action mais je crois qu’il y a un aimant qui ne veut pas que la balle entre. Je pense que sincèrement, sur le moment, je ne calcule pas parce que je joue… C’était la seule fois où j’étais content que le ballon n’entre pas. Parce que mon histoire avec l’OM c’était incroyable et même moi ça m’a fait bizarre de jouer avec l’autre tunique. Mais c’est comme ça. Qu’auraient fait ceux qui ont critiqué mon choix ou ne le comprennent pas ? C’est facile de parler. »
💀 “J’ai la balle de match… Et c’est la seule fois de ma carrière où je suis content de voir ma frappe passer à côté.”
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— Winamax FC 🔞 (@WinamaxFC) November 16, 2022
« Je suis agaçant comme joueur »
Et d’ajouter: « Quand je signe à Lyon, tout Marseille me déteste et tous les Lyonnais n’ont pas envie que je vienne. Il y a des joueurs, je les ai faits chier pendant des années. Je suis agaçant comme joueur, il faut le dire. Je ne dis pas que je suis arrivé et que personne ne m’a parlé parce que ce n’est pas vrai. J’ai gardé de superbes contacts avec tout le monde mais j’avais l’étiquette du Marseillais et ce n’est pas tout rose. »
Enfin, Mathieu Valbuena a évoqué avec émotion la fin de sa carrière qui approche à grand pas: « J’ai peur que tout s’arrête. C’est un moment qu’on redoute, mais c’est comme ça, c’est la vie. »
