in ,

L’esprit de la jeunesse captée en liberté par le réalisateur de « Tamara »

Spread the love


C’est bourré d’idées généreuses L’Ecole est à nous d’Alexandre Castagnetti, découvert au Festival du Film Francophone d’Angoulême. Cette comédie dont Sarah Suco tient le rôle principal donne de l’espoir aux jeunes et à leurs proches en montrant comment des collégiens s’approprient leur établissement pour le meilleur à la suite d’une grève.

Un partage de savoir

Ce joyeux délire met le cœur du spectateur en fête. « Le film est certes joyeux mais ce n’est pas un délire, nuance Alexandre Castagnetti à 20 Minutes. Ma coscénariste Béatrice Fournera et moi avons consulté des spécialistes de l’éducation avant d’écrire le film et ce que nous racontons est donc basé sur des idées qui ont déjà été appliquées dans des établissements. » Le réalisateur de Tamara, succès surprise de 2016, confirme son don pour filmer une jeunesse qu’il capte avec une grande justesse.

Les élèves ont soudain le droit de « faire ce qu’ils veulent » au grand dam de leur proviseur joué par Jean-Pierre Darroussin. Loin de paresser, ils mettent au point une nouvelle façon d’apprendre où chacune et chacun apporte ses connaissances pour le bien commun. « Ayant de la famille dans l’enseignement, j’ai été frappé par le fait qu’élèves et professeurs étaient également malheureux et qu’il devait bien y avoir des moyens d’améliorer leurs vies », déclare le réalisateur. L’Ecole est à nous propose des pistes dans ce sens invitant aussi les parents et les grands-parents volontaires à venir partager leurs savoirs avec les enfants.

De la compétition à la coopération

« Nous avons choisi de réunir des adolescents d’origines différentes afin de correspondre à la vie dans les collèges actuels », insiste le cinéaste. Son film prend des allures d’utopie revigorante quand la cour de récréation est transformée en jardin potager ou que les notes sont bannies permettant aux jeunes de s’épanouir sans se sentir constamment rabaissés. « Il est temps de passer de la compétition à la coopération en remettant les jeunes aux centres du processus d’éducation », martèle Alexandre Castagnetti. 

La création d’une couveuse artisanale ou d’une nouvelle source d’énergie non polluante dans L’Ecole est à nous donne presque envie de retourner au collège tant le monde que nous proposent ses auteurs est riche en bonne volonté et en belles réussites. Vive l’école d’Alexandre Castagnetti !

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Volley-ball féminin : Conférence des joueuses de la semaine, du 19 au 25 octobre

Tottenham garde la main pour la qualification