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Le marché de Noël, à « l’An II de sa réinvention », sera placé sous le thème du flocon, solidaire et engagé

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Nous sommes à « l’An II de la réinvention de Strasbourg capitale de Noël ». C’est ainsi que la maire Jeanne Barseghian a introduit ce jeudi la présentation de la nouvelle édition du marché de Noël. Accompagnée de son adjoint Guillaume Libsig en charge de l’évènement et de l’adjoint Pierre Ozenne en charge des espaces publics partagés, l’élue a rappelé avant tout que les changements opérés l’année dernière allaient se poursuivre sur plusieurs années. Un évènement qui continue donc sa mue, nécessaire tant il avait été décrié ces dernières années. Cette édition 2022 sera encore plus placée sous les auspices du partage, de la solidarité, de l’écologie, avec pour point d’orgue la magie et la convivialité. Les grands changements qui avaient été remarqués et pour beaucoup appréciés l’année dernière, seront reconduits. D’autres nouveautés sont au programme. 20 Minutes vous raconte tout.

Des chalets espacés et des « zones de convivialités »

Comme l’année dernière, plus de 300 chalets seront répartis sur 10 sites, majoritairement dans l’ellipse insulaire. Particulièrement appréciés en 2021, le placement et l’organisation des stands, rendu nécessaire par la crise Covid-19, seront maintenus. Une spatialisation différente, avec des allées élargies, qui avait rendu plus fluide et « apaisée » la ville, pour ses visiteurs comme pour ses habitants. L’occasion également d’étendre les zones de restauration, très appréciées également. Deux sont prévues place Kléber et place du Château, ainsi qu’une trentaine d’autres, plus petites, qui seront installées et gérées par les exposants sur tous les sites où se trouvent des chalets alimentaires à consommation immédiate. L’idée est de créer des « petits villages » au cœur du marché explique Guillaume Libsig. Sont à l’étude également, l’organisation dans ces zones de convivialité, des petits concerts, des évènements artistiques, culturels, des ateliers…

L’authenticité au cœur du marché

Que veulent réellement les visiteurs sur ce marché de Noël, qu’est-ce qui répond vraiment à leur imaginaire ? L’authenticité, rappellent toutes les enquêtes et « consultations citoyennes », rapporte l’élue. C’est en ce sens qu’avait été établie la liste de produits autorisés ou pas, et qui a fait polémique ces derniers temps. Guillaume Libsig, adjoint à la maire en charge de l’évènement, assure qu’aucune réelle analyse de ce qui est vraiment à la vente sur le marché, n’a jamais été faite avec précision. Ajoutant que la ville n’allait pas interdire des produits à six semaines de l’évènement alors que les commandes des commerçants sont déjà faites, il s’agissait surtout de les orienter vers cette quête d’authenticité. Authentique, le grand sapin le sera aussi. Il sera installé dès vendredi matin place Kléber et vient des Vosges. Agé d’une soixantaine d’années, il mesure près de 30 mètres et pèse 6 tonnes. Il sera décoré de formes en bois brut, et de boules rouges et blanches. Rendez-vous le 26 novembre toutes les heures à partir de 17 heures « pour un éveil lumineux et musical ».

Magique et écologique, « c’est compatible »

« Sobriété mais pas austérité », promet Pierre Ozenne. L’événement sera, cette année, illustré d’un flocon. « Un symbole qui fait écho à la magie, à la féerie, mais aussi à la fragilité et la vulnérabilité du monde dans lequel nous vivons », a souligné Jeanne Barseghian. Dans cette optique de sobriété énergétique, la ville va réduire de 20 % le nombre d’illuminations qu’elle gère (pas celles des illuminations de l’association de commerçants les Vitrines de Strasbourg). Cette suppression concernera les axes les plus lumineux de la ville, comme le quai des Bateliers ou la place Broglie. Les gélatines orange placées sur certains candélabres donnant une atmosphère chaude à la ville vont aussi disparaître, le but étant de faire des économies de montage et de démontage. Raison pour laquelle également une partie des illuminations gérées par Strasbourg resteront installées à l’année (mais éteintes). Il s’agit essentiellement de lumières installées sur les lampadaires. 

Les illuminations dans les rues s’éteindront à 23 heures (une heure de moins que les éditions précédentes) tous les jours, jusqu’au 8 janvier, soit une dizaine de jours de moins que l’année dernière. Les éclairages extérieurs des stands seront allumés quant à eux de 16 heures à 20 heures. Enfin, les chauffages d’appoint dans les chalets ouverts sur l’extérieur seront interdits, conformément à la loi Climat.

Autre axe de réflexion environnementale, la gestion des biodéchets auprès des chalets restaurateurs de la place Broglie et Cathédrale qui vont expérimenter, sur la base du volontariat, le tri. Des seaux leur seront donnés et les déchets agroalimentaires seront récoltés quatre fois par semaine, ou plus si nécessaire, directement dans les chalets par une start-up locale à vélo cargo. 

Autre expérimentation, des gobelets biosourcés, au marché off et sur le village du partage place Kléber. Des gobelets 100 % biodégradables, sans métaux lourds ou de perturbateurs endocriniens, conçus à partir de matières biosourcées telle que le maïs et d’autres céréales sans OGM. Ecologique, mais solidaire aussi : idée testée timidement l’année dernière, les visiteurs pourront transformer leurs gobelets en dons aux dix bornes de collectes prévues à cet effet sur l’ensemble des sites.

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