Une enquête décidément hors normes. La reconstitution des circonstances de la disparition de Delphine Jubillar doit bien avoir lieu prochainement, comme l’a annoncé le parquet de Toulouse, mais pas le 9 novembre, comme présagé dans un premier temps.
« Nous avons fait cette demande de reconstitution. Les magistrats avaient envisagé cette date du 9 novembre », mais « nous n’avons jamais reçu de convocation officielle puisque nous avions indiqué que nous n’étions pas disponibles le 9 novembre au soir », a expliqué, ce mardi, Emmanuelle Franck, l’une des avocats de Cédric Jubillar, mari de Delphine et principal suspect dans l’enquête. La reconstitution « interviendra soit d’ici la fin de l’année, soit en début d’année 2023 », a-t-elle ajouté, soulignant qu’il n’y avait toutefois « aucune certitude ».
Toujours aucune trace
Delphine Jubillar, mère de deux enfants, s’est volatilisée de son domicile familial de Cagnac-les-Mines, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Au moment de sa disparition, elle avait décidé de divorcer de Cédric Jubillar pour refaire sa vie avec un autre homme. Son mari, qui a alerté les gendarmes la nuit de la disparition de l’infirmière, a été mis en examen et écroué le 18 juin 2021. Il clame depuis son innocence. Malgré de vastes et intenses recherches des gendarmes, aucune trace de Delphine Jubillar n’a été retrouvée à ce stade.
