Double vainqueur du Tour de France et battu par Jonas Vingegaard en juillet dernier, Tadej Pogacar a soif de revanche. C’est une certitude, le Slovène sera à Bilbao pour le Grand Départ le 1er juillet prochain. « Il n’y a pas de doutes, Tadej sera sur le Tour de France, il vient avec l’ambition de regagner le Tour de France, c’est l’objectif principal pour lui et pour l’équipe », a asséné Mauro Gianetti, le directeur sportif de la Team UAE en marge de la présentation du Tour, jeudi.
Tadej Pogacar s’est d’ailleurs montré enthousiaste après avoir découvert le parcours de cette Grande Boucle 2023. « J’aime vraiment ce parcours. La première semaine est déjà difficile, et la troisième semaine est vraiment très difficile, donc ça va être amusant. J’ai hâte d’être en juillet. C’est bien que les étapes les plus difficiles arrivent tôt dans le Tour de France, cela le rend tellement plus intéressant », a-t-il confié.
Si j’étais champion du monde…
Le leader de la Team UAE espère une grande bagarre et appelle de ses vœux une explication entre tous les cadors. Un vœu pieu puisque Remco Evenepoel, vainqueur de la Vuelta en septembre et sacré champion du monde quinze jours plus tard en Australie, devrait privilégier la Vuelta. Le natif de a profité de la présentation du Tour pour envoyer un message au prodige belge. « Il est champion du monde et l’un des meilleurs coureurs. Mais si j’étais champion du monde, je ferais le Tour », a-t-il lancé tout en malice.
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Tadej Pogacar peut-il être entendu ? Remco Evenepoel avait expliqué avoir pris sa décision et ce avant même la présentation du Tour. Son directeur sportif, Patrick Lefevere, a néanmoins entretenu le suspense. « Nous déciderons cela ensemble. Nous allons examiner tout ça de près lors des prochaines semaines et nous prendrons la décision finale en décembre ou en janvier. La porte n’est pas fermée pour le Tour », a-t-il confié, ajoutant au sujet des (maigres) 22 kilomètres de contre-la-montre : « Le Tour ne fait pas en fonction des coureurs. Ce n’est pas nécessaire et ce serait dangereux. Mais concernant Remco (Evenepoel), on se fixe trop sur ces kilomètres contre-la-montre. Il sait aussi grimper et gagner en montagne, il l’a prouvé sur le Tour d’Espagne. Un bon Remco s’en sort partout, sur n’importe quel parcours. »
